Ces entreprises qui avancent...

 

Rencontre avec Didier Pérolle, propriétaire de l'imprimerie Pérolle: Sa démarche avec Print environnement

Nous avons récemment rencontré Didier Pérolle, directeur d'une des grandes imprimerie de Saint Ouen. Parisien d'origine, c'est en 2004 que DP s'installe rue des entrepôts à Saint Ouen et qu'il découvre une ville pleine de dynamisme et de convivialité. A ce jour il dirige une équipe de 12 salariés. En 2007, il entreprend les premières démarches vers un label écoresponsable.

Il nous explique ce qui l'a amené à labelliser sa pratique et pourquoi il a choisi Print Environnement

 

ACADA- Comment avez vous connu le label Print environnement?

DP- Par le biais de l'organisation du GMI (groupement des métiers de l'imprimerie) auquel j'appartiens et qui est très dynamique.


ACADA- Pourquoi obtenir une certification? Un label est-il important pour une entreprise ?

DP- Je veux que l'on considère mon métier. On nous soupçonne d'être une activité nocive à l'environnement. « Je transforme du papier, donc je contribue à la destruction des forets » peuvent penser les gens qui ne se contentent que de la pensée unique. Je ne suis pas un « méchant ». Je suis contre l'idée de la déforestation sauvage comme au Brésil où ils essaient de gagner des terres cultivables en les déforestant ou en les brulant sans aucune conscience particulière.

Il y a bien longtemps que la filière du papier s’est préoccupée de l’avenir. Il faut savoir qu'il y a 150, 200 ans en Europe, si l'industrie papetière n'avait pas compris qu'il fallait 20 à 30 ans pour qu'un arbre pousse, il n'y aurait aujourd'hui plus du tout d'arbre en France.

C'est pourquoi il est intelligent d'avoir créé des labels qui dissocient bien l'origine de la pâte à papier, ce qui pourrait obliger par contre-coup les exploitants exotiques à des pratiques plus douces avec une vision à long terme, de même qu'il en existe maintenant pour les imprimeurs.


ACADA- Pourquoi ce label et pas un autre?

DP- Ça correspondait à mon état d'esprit.
C'est une démarche de management environnemental qui ne s'attache pas qu'à la gestion des déchets mais qui opère davantage en amont en lui associant la gestion du risque et de la sécurité dans l'entreprise.

C'est aussi une démarche collective qui regroupe toutes les personnes qui gravitent autour de l'entreprise (le personnel, le fournisseur, le client...).Ce label remet le client à sa place dans la chaîne de fabrication. Hier, hypocritement, le client
s’exonérait de toute responsabilité, aujourd’hui il sait que son besoin en imprimés peut-être plus ou moins pesant sur l’écologie, selon ses propres décisions techniques.

Nous nous devons de sensibiliser le client en lui suggérant des solutions les plus intelligentes possibles. Il ne s'agit pas de noircir du papier pour noircir du papier. Il faut l'envisager de la meilleure façon, la moins prédatrice pour l'environnement.

Vernir un papier sur toute sa surface, par exemple, est plus attractif, plus résistant, plus vendeur, mais l'encre étant partout sur le papier on rencontre plus de difficultés pour le désencrer , donc utilisation de procédés chimiques agressifs et une moindre possibilité de recycler ce vieil imprimé en un futur papier viergedonc le recycler.

Nous encourageons nos clients à se diriger vers d'autres solutions, moins aguichantes mais plus favorables au développement durable.


 

ACADA- Quel est la différence entre Print environnement et Imprim'vert?

DP- Tout d'abord Imprim vert n'est pas reconnu au niveau nationale, c'est une marque. Ensuite, elle est un petit peu rattrapé par les dispositions légales puisque les imprimeries se doivent de respecter un code de l'environnement. Print environnement est une initiative récente bien plus globale. Elle rend le client acteur. Nous lui permettons de décider in-fine avec plus de paramètres. Print Environnement est un concept d’avenir, il débouchera à mon avis sur le « bilan carbonne » (qui fera que lorsqu’on achetera un livre « ayant fait deux fois le tour de la terre » on ne pourra plus dire « je ne savais pas ») il faut le faire connaître et nous allons participer à ce que ça se sache. C'est plutôt sympa d'être un des pionniers!


Contact GMI (Print Environnement): 01 55 25 67 57

 


 

Un garage pas comme les autres

JF DA SILVA
19 rue Jean Pernin 93400 Saint Ouen


 JF Da Silva tient depuis 10 ans, un garage (carrosserie/ mécanique). Celui-ci a une particularité qui nous a poussé à venir le rencontrer. En effet, Il a eu l'idée originale, de créer un système pour récupérer l'eau de pluie. Trois conteneurs ont été installés pouvant stocker 1400 litres d'eau et ne sont jamais vides.

Mais comment lui est-il venu l'idée d'aménager cette installation?
« A force de voir l'eau de pluie s'accumuler devant l'atelier. Je me suis dit: quel gâchis! quand on pense que nous gaspillons de l'eau potable pour nettoyer des voitures ou des moteurs! »

Il nous explique que ce type d'installation est peu couteuse et comporte un réel intérêt économique.

« J'aimerais beaucoup que ce genre d'initiative se développe. Pas seulement dans les garages mais aussi chez les particuliers qui disposent d'un espace extérieur. Si des personnes sont intéressées, je serais très heureux de les aider à travers mon expérience. ».

De leur côté, les clients sont surpris mais satisfaits de cette démarche. Notons que lorsque vous lui déposez votre voiture, il se garde d'en rester là et en profite pour utiliser son installation pour laver votre véhicule. « Ceux qui viennent la 1ère fois, viendront toujours ».

Pas de label pour Mr Da Silva mais son ingéniosité n'en est pas moins responsable et reconnaissable!


  

Foudil Aït-Chabane, est courtier en assurance depuis 1998. Il propose une étude personnalisée en fonction des besoins et du budget de chacun dans des domaines très diverses (Santé, prévoyance, habitation, auto/moto…). Il s’adresse aussi bien aux professionnels, aux entreprises qu’aux particuliers. Il apporte des solutions adaptées pour les jeunes conducteurs, les résiliés et accorde une remise spécifique aux audoniens.

 

Ce n’est pas par hasard s’il s’est installé au Vieux Saint Ouen, puisqu’il y réside et qu’il croit au potentiel de son quartier « c’est un axe stratégique, délaissé il y a encore trois, quatre ans, mais qui connaît depuis un an, une redynamisation, avec la réouverture du franprix, un coiffeur tout neuf, une place animée et agréable avec une diversité des commerces »)

 

Ses ambitions : Faire bouger le commerce à Saint ouen auprès de l’ACADA et donner de l’optimisme aux gens. Développer le local en synergie avec les partenaires, échanger avec les commerçants, s’unir et mobiliser les gens.

 

« L’important c’est de communiquer sur le commerce, la communication continue ça paie ;  mettre un accent sur l’aspect des vitrines et des devantures ; bouger les gens, les responsabiliser, ils ont besoin de considération, saisir toutes les opportunités.» Il ne croit pas à on peut réussir en étant jeune »

 

Foudil n’est pas animé par un discours défaitiste. Il souhaite convaincre les commerçants et audoniens du potentiel de leur ville, en pleine mutation « les gens ne s’en rendent pas compte » « de nouvelles constructions sont en cours ». Il a récemment créé de l’embauche (une secrétaire et 2 autres commerciaux dans un 2eme temps) et n’est pas prêt d'en rester là !


 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :